Eglise Saint-Pierre

Adresse Place de l'église, 71700 Uchizy
Teritoire Le Tournugeois
Coordonnées géographique 4.88444, 46.5031
Paroisse de rattachement Paroisse Notre Dame des Coteaux en Mâconnais
Protection Monuments historiques Oui
VueGenerale 2

Présentation

L’église Saint-Pierre est située à Uchizy, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Elle se trouve sur des terres données aux moines de Tournus à la fin du IXe siècle par le roi Louis le Bègue. Ils y établissent un prieuré et construisent, vraisemblablement au Xe siècle, une première église, dont subsistent peut-être encore les bases du clocher et la travée qui le supporte. Des tombes mérovingiennes ont cependant été découvertes sous les fondations de l’édifice, ce qui prouve l’existence d’un lieu de culte bien plus ancien. Le reste de l’édifice est reconstruit dans la seconde moitié du XIe siècle. Il se compose alors d’une nef à collatéraux, d’un transept, et d’un chœur avec une travée droite et une abside. La façade ouest de l’église est accolée à un bâtiment communal, qui était autrefois celui du prieuré. Au XVIe siècle, les troubles des guerres de Religion entraînent le rehaussement du clocher, transformé en tour de guet. Au XIXe siècle, l’église est restaurée plusieurs fois, sans pour autant subir d’importantes modifications, seule la tourelle d’escalier est ajoutée. Elle est ensuite classée Monument Historique en 1913. Elle fait depuis l’objet d’un soin particulier. En 2012, l’église a été entièrement rénovée, avec une volonté de conservation et de restauration des décors, fresques et apparences d’origine.

Historique

Le village d’Uchizy est une zone de peuplement très ancienne. Des céramiques datant de l’Age du Bronze ont été découvertes sur le territoire de la commune, tout comme des lances à douilles et un hameçon (1). Uchizy correspond à une villa gallo-romaine organisée autour d’un ruisseau. De nombreux vestiges de cette villa ont été retrouvés (mosaïques, restes de constructions etc.). Des sarcophages mérovingiens ont également été mis au jour sous les fondations de l’église, ce qui implique déjà à l’époque la présence d’un édifice cultuel au centre de la zone de peuplement. Le village est mentionné pour la première fois en 875, lorsque le roi Louis le Bègue donne ces terres et les biens qui leur sont attachés à l’abbaye de Tournus : In pago Matisconensi…Olcasiacum cum ecclesia (2). Il est ensuite cité de nombreuses fois dans différents documents et chartes : Ulcasiacus cum ecclesia in honore Sancti-Petri et Olchosiocus (878), In villa de Uchesio (XIIIe siècle), Curatus de Huchisiaco (alias Hutisiaco) (XIVe siècle), Apud Huchiacum (1410), Uchisy, alias Huchisy (1478). C’est au XVe siècle qu’est définitivement adopté le toponyme. Le village se développe à l’origine grâce au prieuré installé là par l’abbaye de Tournus, qui y envoie des moines pour cultiver, gérer et contrôler les terres. Aujourd’hui, Uchizy fait partie du Tournugeois mais se trouve à la lisière du Haut-Mâconnais, avec lequel il a de nombreux liens. C’est un des villages les plus vastes et peuplés du canton de Tournus. Aujourd’hui, l’activité de la commune se concentre dans la production viticole et la polyculture, grâce à la variété de ses terres étendues.

Une église dédiée à saint Pierre est citée à Uchizy dès la fin du IXe siècle : ecclesia in honore Sancti-Petri (3). Avec ses dépendances, elle fait alors partie des biens donnés à l’abbaye, en plus des terres. Cet édifice est déjà situé à l’emplacement de l’église actuelle, au centre du village, sur une terrasse dominant la Saône. Des moines tournusiens s’installent à Uchizy pour cultiver, gérer et contrôler les terres. Ils construisent, vraisemblablement au Xe siècle, une première église, dont subsistent peut-être encore les bases du clocher et la travée qui le supporte. Le reste de l’édifice est reconstruit à la fin du XIe siècle (nef et chœur). Les moines ont alors considérablement développé leur domaine, qui est encore visible dans l’organisation concentrique (4) du bourg actuel. Ce « château » des moines est par la suite fortifié, avec un double fossé (5). C’est un exemple de l’inecclesiamento (6) que l’on observe avec l’abbaye de Tournus : un prieuré comme un vaste domaine organisé autour d’un lieu de culte (le plus souvent une église paroissiale) et concentrant les habitants et les activités, et qui est fortifié afin de faire partie de l’organisation défensive de l’abbaye de Tournus. Le Priore Uchisiaci (7) est cité dans la seconde moitié du XIIe siècle dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon.

L’église romane est donc constituée d’une nef avec collatéraux, suivie d’un transept sous un haut clocher, d’une travée de chœur et d’une abside à l’est. A l’ouest, elle est dès l’origine accolée aux bâtiments du prieuré. Au XIVe siècle, ces dernier sont reconstruits. Les troubles de la Guerre de Cent Ans et de l’opposition entre Bourguignons et Armagnacs sont particulièrement virulents à Uchizy. Les bâtiments du prieuré (8) sont visiblement endommagés et remaniés, comme le suggèrent les fresques et charpentes anciennes encore en place (9). En 1548, le château des moines est mentionné, avec murailles et fossés, ainsi que l’église et les maisons dépendantes (10).

Peu après, c’est cette fois les guerres de Religion qui viennent troubler la vie du village. En 1562, Poncenat aurait incendié Uchizy, comme bien d’autres villages de la région. Les villageois auraient cependant organisé la défense de leurs terres et offert une résistance solide face aux soldats. L’église Saint-Pierre est probablement endommagée à cette période. Une restauration (11) est donc organisée peu après, qui comprend le rehaussement du clocher pour faire office de tour de guet et protéger les terres environnantes. Un chemin de ronde est aussi ajouté au-dessus du collatéral sud.

Dans les siècles qui suivent, le calme semble revenir à Uchizy. Au XVIIe siècle, l’église est ornée d’un décor peint qui a récemment été restitué dans la nef. Dans le bras sud du transept, une fresque de cette époque a été dégagée. Au XVIIIe siècle, une nouvelle restauration a vraisemblablement lieu. Une sacristie est construite au sud de la travée de chœur. C’est peut-être également à cette époque que sont remaniées certaines baies. A la Révolution, le château du prieuré est incendié. Le bâtiment du prieuré est vendu comme bien national et transformé en école.

Au XIXe siècle, l’église est restaurée plusieurs fois, sans pour autant subir d’importantes modifications. Entre 1833 et 1852, la tourelle d’escalier menant au clocher est ajoutée au sud. C’est la seule modification faite au plan de l’église au cours du siècle. En 1858, une grande campagne de travaux a lieu. Elle est menée à partir des plans et du projet de l’architecte Clerc, de Tournus, pour un devis de 1000 francs environ (12). Les travaux sont adjugés à l’entrepreneur Saintiny, maitre-maçon de Tournus. Ils comprennent une reprise de la toiture et des maçonneries, ainsi que la restauration de l’intérieur de l’édifice. Un décor peint est alors ajouté par-dessus celui du XVIIe siècle. Il a été réhabilité dans le transept et le chœur. En 1861, quelques réparations sont de nouveaux votées afin de réparer des « malfaçons » suite aux travaux précédents. En 1876, c’est enfin la toiture qui est de nouveau reprise, pour un devis d’environ 185 francs.

En 1913, l’église d’Uchizy est classée comme Monument Historique. Elle est dès lors protégée, mais peu entretenue. En 1978, la sacristie au sud de la travée de chœur est détruite. En 1984, l’association Saint-Pierre d’Uchizy est créée afin d’engager la restauration et la mise en valeur de l’église. Ce n’est qu’en 1992 que de véritables travaux sont engagés. Des années 1990 aux années 2000, les campagnes de travaux se succèdent lentement mais sûrement : drainage, fouilles, rénovation et consolidation extérieure de l’édifice… En 1997, les fouilles archéologiques menées sous la supervision de Gilles Roulier, archéologue nommé par la DRAC, mettent au jour les sarcophages mérovingiens mentionnés plus haut, sous les fondations de l’édifice. Ces fouilles permettent également d’attester des deux phases de construction romanes.

En 2011 et 2012, une restauration intérieure générale est menée : reprise des murs et enduits, restauration des décors peints, remise en état des tableaux et des bancs, de l’éclairage de l’intérieur et des équipements de sécurité. Cette restauration, dont le montant s’élève à 250 000 euros, a été conduite et financée par la municipalité d'Uchizy, en partenariat avec les Bâtiments de France, la Paroisse et l'Association Saint Pierre d'Uchizy. Les travaux menés sous la direction de Frédéric Didier, architecte en chef des Monuments Historiques, visent alors à mettre en valeur les caractéristiques romanes de l’édifice, et à réhabiliter les décors anciens : décor du XVIIe siècle dans la nef et le transept sud, motifs du XIXe siècle dans le reste du transept et dans le chœur. Les tableaux des XVIIe et XVIIIe siècles sont également restaurés par Joëlle Boutin et Dominique Juban.

En 2013, son but premier étant atteint, l’association Saint-Pierre d’Uchizy cesse d’exister. L’association La Musardine prend sa suite. Elle s’occupe désormais de la sauvegarde, de la protection et de la mise en valeur de l’église Saint-Pierre. Elle y organise régulièrement des concerts.

Description architecturale

L’église Saint-Pierre est bâtie en pierres de petite taille, bien appareillées et très régulièrement disposées (13). Elle se compose d’une nef avec collatéraux, d’un transept sous un clocher élancé, d’une travée de chœur flanquée d’absidioles, et d’une abside à l’est. Elle est entièrement romane, à l’exception de la tourelle d’escalier, du comble sur le collatéral sud, et de l’étage supérieur du clocher. La façade ouest de l’église est accolée à un bâtiment communal, qui était autrefois celui du prieuré. Par sa configuration originale et son aspect extérieur, l’église Saint-Pierre rappelle l’église de Saint-Romain-des-Iles, ainsi celle de Chapaize, dont le clocher est similaire.

La façade ouest de l’édifice est masquée par le bâtiment attenant (14). La nef est flanquée de collatéraux. Au nord, le bas-côté est percé de larges baies plein cintre, tandis que le haut du gouttereau est ouvert par de petites baies ébrasées de même profil, romanes. Ces baies sont encadrées par des contreforts plats. Le mur nord comporte un large portail inscrit dans un avant-corps à pilastres et à corbeaux. Le portail est décoré d’une archivolte à oves enrubannées. Au sud, un second portail s’ouvre sous un auvent. En plein cintre, il a visiblement été remanié et retombe sur des colonnettes latérales sans décor dont les bases sont d’origine. Son tympan en pierre est nu. Une tourelle d’escalier est accolée au portail à l’ouest. Elle permet d’accéder au clocher et au comble (ancien chemin de ronde) construit au XVIe siècle au-dessus du collatéral sud. Ce comble a masqué les baies d’origine ouvertes dans le gouttereau, et ne possède que trois petits jours en archère. Le collatéral est éclairé par trois larges baies modernes en plein cintre.

La nef est suivie d’un transept saillant dont les bras sont formés par de larges chapelles fermées par des absidioles à l’est, éclairées par de petites baies ébrasées. Les chapelles, coiffées en bâtière, sont toutes deux ouvertes d’une large baie gothique en cintre brisé, sous une courte frise en dents de scie. Le clocher de l’édifice s’élance au-dessus de la croisée du transept, plus basse que la nef. Le clocher est de plan carré, haut et élancé. Il est composé de cinq étage séparés par des cordons de pierre (à l’exception du troisième et du quatrième, séparés par des frises en dents de scie). Le premier niveau comporte deux fentes d’éclairage par face, inscrites dans des bandes lombardes (deux à l’est et à l’ouest, quatre au nord et au sud). Le deuxième niveau est muni d’une simple baie plein cintre par face. Le troisième comporte deux baies géminées par face, de même forme, avec retombée médiane sur colonnettes en pierre blanche (certaines décorées) avec chapiteaux sculptés. Le quatrième niveau est ouvert par deux baies plein cintre par face, sans décor. Le cinquième et dernier étage, rajouté au XVIe siècle, est muni de deux ouvertures rectangulaires par face qui donnent au clocher son allure de tour de guet. La tour est coiffée d’une très courte pyramide à quatre pans. Le chœur complète l’édifice à l’est. Il se compose d’une travée droite et d’une abside. La travée est éclairée par une large baie plein cintre de chaque côté. L’abside, semi-circulaire, est percée de trois baies de même forme, entre des fins contreforts. La nef est couverte de tuiles, tandis que le reste de l’édifice est couvert de laves.

A l’intérieur, l’église Saint-Pierre ne comporte pas de décor sculpté. Le contraste est fort entre la haute et sobre nef, et le chœur trapu et richement décoré. La nef de quatre travées est entièrement dallée. Le vaisseau central est voûté d’un berceau brisé rythmé par de larges arcs doubleaux de même profil, retombant sur de simples pilastres avec impostes. La nef communique avec les collatéraux via d’épaisses arcades brisées qui reposent sur des piliers cruciformes avec impostes. Les bas-côtés sont voûtés par des berceaux transversaux à pénétration au sud, et par des compartiments d’arêtes au nord. Des arcs doubleaux délimitent les travées. Le décor de la nef est conforme à l’apparence du XVIIe siècle : la voûte est laissée blanche, tandis que les arcs doubleaux sont de couleur ocre rouge. Une tribune en bois est plaquée contre le mur ouest. A l’est, la nef est séparée du transept par un haut mur percé d’arcades en plein cintre.

La croisée du transept est beaucoup plus basse que la nef. Elle est voûtée d’un berceau longitudinal et encadrée par quatre épais arcs en plein cintre avec impostes, qui retombent sur de grosses piles permettant de supporter le poids du clocher. La croisée communique au nord et au sud avec de larges chapelles voûtées de berceaux transversaux. Ces chapelles se terminent à l’est par des absidioles voûtées en cul-de-four, qui accueillent les autels latéraux. Le transept mêle décor peint du XIXe siècle, et fresque du XVIIe au sud. La travée de chœur est quant à elle voûtée d’un berceau brisé. Ses murs sont couverts de stalles de bois. Elle accueille le maître-autel, tandis que le maître-autel se trouve dans l’abside. Celle-ci est plus étroite et s’ouvre via un arc brisé mouluré. Elle est également ceinte de stalles en bois. Tout le chœur est carrelé, ceint d’une corniche mouluré à la base des voûtes et orné d’un décor peint du XIXe siècle.

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Inventaire décor & mobilier

  • Colonnettes et chapiteaux sculptés du clocher, bandes lombardes du premier niveau.
  • Portails roman, dont celui au nord est orné d’oves enrubannées.
  • Frises en dent de scie sur le clocher et les croisillons du transept.
  • Décors peints :
    • Dans la nef et dans le transept sud, décor du XVIIe siècle
      • Nef : voûte et murs blancs, arcatures en ocre rouge
      • Transept sud : « La peinture connue de 1,20m², classée à l’inventaire des monuments historiques [en 1932] (saint Bonaventure et saint Thomas d’Aquin), est apparue dans un vaste décor sur deux murs, avec voûte étoilée. Des colonnes et des sphères de marbre sont traitées en trompe-l’œil sur une vingtaine de m², le décor est entouré d’une riche frise à rinceaux. Il fait apparaître la date de 1631 et des armoiries à 3 têtes de maures sur fond jaune avec pal en gris clair. Ce pourrait être les armoiries de la famille Morel des Ecuyers » (15)
        Inscription au-dessus de la porte sud : « Que le Seigneur dirige votre entrée et votre sortie »
    • Dans le chœur et dans le transept, décor du XIXe siècle
      • Transept : inscriptions latines sur les arcs, et motifs variés sur les voûtes ; dans la chapelle sud, tapisseries illustrant les litanies de la Vierge (16).
      • Chœur : motifs végétaux et géométriques, agneau crucifère dans l’abside, représentation du Tétramorphe dans des médaillons et de saint Roch et saint Sylvestre sur les côtés.
  • Maître-autel
  • Autel moderne en bois
  • Autels latéraux
  • Grille de communion en fer forgé
  • Statues :
    • Saint Pierre, statue en pierre gothique, possiblement du XIVe siècle, classée au titre d’objet historique (croisillon nord). Saint Pierre est assis en Majesté et tient une grosse clef.
    • Sainte Agathe, bois peint, XIXe siècle (chœur). La tenaille qu’elle tenait dans la main droite est manquante.
    • Sainte Philomène, bois peint, XIXe siècle (chœur). L’ancre qu’elle tenait dans le main droite est manquante.
    • Sainte Vierge (chapelle nord)
    • Saint Pierre (chapelle sud)
    • Saint Joseph (à côté de l’entrée sud)
    • Saint Antoine de Padoue
    • Sainte Thérèse de Lisieux
    • Jeanne d’Arc
    • Notre-Dame de Lourdes
    • Christ en croix (mur de fond de la nef, au-dessus de la tribune)
  • Tableaux (huiles sur toile) :
    • Saint Blaise, daté de 1629, signé du monogramme « GP ».
    • Saint Pierre
    • Saint Claude
    • Adoration des mages
  • Boiseries sculptées du chœur (XVIIIe-XIXe siècle)
  • Confessionnal en bois
  • Colonnette avec chapiteau sculpté (chœur)
  • Vitrail du croisillon sud, par l’atelier Paul Duckert (1974) (17) : représentation de saint Pierre pêcheur d’hommes.
  • Chemin de croix (1835)
  • Plaque commémorative des soldats morts au combat (nef)
  • Cuve baptismale octogonale en pierre grise, sur fin pied cylindrique (collatéral nord)
  • Bénitiers encastrés (à l’entrée nord)
  • Vasque de bénitier ovale, en pierre polie rose, sur un pied mouluré en pierre blanche gravé de la date 1828 (collatéral sud)
  • Cloches :
    • Une de 860kg, fondue en 1878 par Gulliet, à Lyon
    • Une de 57kg, fondue en 1979 par Bollée, à Orléans
  • Croix de cimetière

  • AbsideChapelleLaterale 1
  • AbsideChapelleLaterale 2
  • AdorationDesMages
  • AgneauPascal
  • ArcEntreeDuChoeur 1
  • ArcEntreeDuChoeur 2
  • ArcEntreeDuChoeur 3
  • Autel1828
  • AutelDeLaVierge 1
  • AutelDeLaVierge 2
  • AutelMajeur
  • BarriereDeCommunion 1
  • BarriereDeCommunion 2
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  • BasCote
  • BaseSculptee 1
  • BaseSculptee 2
  • Benitier 1
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  • Benitier 5
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  • CheminDeCroix 1
  • CheminDeCroix 2
  • CheminDeCroix 3
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  • Tribune
  • ViergeMarie
  • Vitrail 3

Rénovations, état & classement

Rénovations :

XIXe :

Entre 1833 et 1852 : construction de la sacristie

1858 : reprise des toitures et restauration intérieure

1861 : reprise de malfaçons

1876 : réparations sur la toiture

XXe :

1913 : église classée Monument Historique

1978 : destruction de la sacristie au sud

1992 : début des travaux de restauration, drainage, consolidation et restauration extérieure

1997 : fouilles archéologiques

XXIe :

2011-2012 : restauration intérieure complète, reprise des décors peints des XVIIe et XIXe siècles, restauration des tableaux, mise en place de dispositifs de sécurité

Etat :

L’église est en très bon état général et a récemment fait l’objet d’une restauration appliquée.

Classement :

L’église est classée Monument Historique depuis 1913.

Actualités & visites

Actualités

L’église accueille régulièrement des concerts.
Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter la mairie ou l’association locale de sauvegarde du patrimoine, ou consulter leurs sites internet :
https://uchizy.fr/fr/ Site de la commune
https://www.facebook.com/lamusardine Site de l’association

Visites

L’église est ouverte tous les jours de 8h à 19h, pendant la saison estivale. Elle est libre de visite.
Pour planifier une visite en dehors de cette période, contacter directement la mairie.
Pour les groupes, des visites guidées sont possibles, sur demande auprès de l'Office de Tourisme.
L’église est accessible aux personnes à mobilité réduite

Propriétaire/Contact

Commune d’Uchizy
03 85 40 50 20
commune-uchizy@orange.fr
https://uchizy.fr/fr/ Site de la commune

Assocations engagées

Association Saint-Pierre d'Uchizy (1984-2013) :

Association créée dans le but d’épauler la commune dans la restauration de l’église d’Uchizy.
Elle participe pendant trente ans au financement et à l’organisation de la restauration de l’édifice, ainsi qu’à sa mise en valeur et à son animation.
En 2013, après la restauration intérieure générale de l’édifice, l’association est dissolue. Elle remet un dernier chèque de 3 530 € à Paul Talmard, maire de la commune, pour la restauration de la Croix de la Montagne.
Ancien président : Mr Jacques Trémeau

La Musardine :

Association créée en 2013, pour prendre la suite de l’Association Saint-Pierre d’Uchizy.
Elle vise à sauvegarder et valoriser le patrimoine d’Uchizy et de ses alentours.
Elle organise pour ce faire différentes animations artistiques et culturelles.

Présidente : Mme Janine Delahaye
Adresse : La Musardine, Rue du Bief, 71700 Uchizy
Contact : association.lamusardine71@orange.fr
Site officiel : https://www.facebook.com/lamusardine Page Facebook

Iconographie ancienne

  • VueGenerale

Plans cadastraux

  • CadastreAncien
  • CadastreModerne

Sources

*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 :
https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire

*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :
http://www.bourgogneromane.com/edifices/uchizy.htm Uchizy

*Page de la Bourgogne Médiévale :
https://bourgognemedievale.com/departement-et-pays/saone-et-loire/pays-sud-bourgogne-tournugeois/uchizy/ Uchizy

*Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71 :
http://www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/Uchizy.pdf Eglise Saint-Pierre

*Page Fappah de l’association de sauvegarde et mise en valeur du patrimoine :
https://fappah.fr/la-musardine/ La Musardine

*Documents fournis par l’association :
-Historique de Frédéric Didier (1995)
-Présentation pour les rencontres de Tournus (2000)
-Présentation générale

*Documents fournis par la mairie :
-Flyer du Pays d’Art et d’Histoire entre Cluny et Tournus
-Histoire de la paroisse d’Uchizy par Paul Gourat (1905)
-Notes sur la restauration des tableaux
-Panneau sur la restauration de l’église
-Notice sur le culte des saints à Uchizy

*Présentation de l’Eté Bleu (catalogue)

Patrimoine local

*Présentation-circuit du patrimoine d’Uchizy, flyer réalisé par l’association La Musardine :
Pour une présentation plus poussée du patrimoine de la commune :
https://uchizy.fr/fr/rb/404692/patrimoine-bati-1 Site officiel de la commune

*Chapelle Saint-Humi (Saint-Hymethière) :
Chapelle située à l’emplacement d’un ancien temple gaulois dédié à Sucellos, à environ 300 mètres du bourg, au milieu des champs.
La chapelle était un lieu de pèlerinage pour quiconque souhaitait recouvrer l’ouïe.

*Eglise Saint-Barthélémy à Farges-les-Mâcon :
Eglise romane construite en deux phases : clocher, travée sous clocher et abside construits au plus tard au début du XIe siècle ; nef et bas-côtés construits à la fin du XIe siècle.
La voûte de l’abside est recouverte de fresques qui dateraient du XVe ou du XVIe siècle.
Elle est classée Monument Historique depuis 1913.

*Eglise Sainte-Marie-Madeleine à Le Villars :
Eglise romane bâtie aux XIe et XIIe siècles. Elle a la particularité de rassembler deux nefs sous une même toiture : une nef paroissiale dans la continuité du chevet, et une nef conventuelle accolée au sud de la première.
La voûte de l’abside est ornée de peintures murales du XIIe siècle figurant le Christ en Majesté.
Elle est classée Monument Historique depuis 1941.

* Eglise Saint-Gervais et Saint-Protais à Ozenay :
Petite église romane construite au XIIe siècle, en deux phases.
Elle est classée Monument Historique depuis 1931.
Elle abrite un beau retable du XVIIIe siècle et fait face à un château seigneurial remarquable.

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  • ChapelleSaintHumi

Notes

1 : André Jeannet, in Revue archéologique de l'est, 19, 1968, p. 76 – via Wikipays
2 : Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
3 : Ibidem
4 : Sapin, Christian, Bourgogne Romane.
5 : Document de l’association
6 : Page de la Bourgogne Médiévale
7 : Rigault
8 : Ancienne école, c’est aujourd’hui une propriété privée.
9 : Page de la Bourgogne Romane.
10 : Document de l’association
11 : Les baies gothiques des bras du transept pourraient dater de cette période, ou du XVe siècle.
12 : Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.
13 : Sapin.
14 : A l’origine prieuré, puis maison seigneuriale, mairie, école et maintenant bibliothèque et salle de réunion.
15 : Description par Jacques Tremeau, président de l’ancienne association Saint-Pierre d’Uchizy
16 : Fiche de la Pastorale du Tourisme
17 : Ibidem