Eglise Saint-Sernin
Adresse | Le bourg, 71800 Vauban | |
Teritoire | Le Charolais Brionnais | |
Coordonnées géographique | 4.22295, 46.2608 | |
Paroisse de rattachement | Paroisse Sainte-Marie-Sous-Dun | |
Protection Monuments historiques | En Partie |
Présentation
L’église paroissiale est située sur la commune de Vauban, au centre bourg, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Administrativement, la commune de Vauban fait partie du canton de Chauffailles et de la Communauté de communes de La Clayette-Chauffailles en Brionnais. L’église de Vauban est sous le vocable de Saint-Saturnin ou Saint-Sernin, évêque de Toulouse au IIIe siècle. Elle a conservé sa double travée de chœur et son abside romane.
Du point de vue étymologique, le nom de Vauban vient d’Antoine le Prestre de Vauban, Lieutenant-Général des armées et neveu de l’illustre Maréchal de Vauban, issu de la branche cadette de cette maison (2).
Saturnin de Toulouse, aujourd'hui plus connu sous le nom de saint Sernin, est le premier évêque de Toulouse (épiscope) répertorié. Il est saint de l'Église, célébré le 29 novembre. Il est difficile de séparer ce qui relève de l'histoire et ce qui est plutôt de l'embellissement légendaire, lié notamment aux croyances religieuses et aux traditions populaires. La mémoire du martyre a dû se transmettre à travers la liturgie, en raison du culte funéraire entretenu sur sa tombe. Saturnin est envoyé de Rome par le pape Fabien, pour évangéliser la Gaule. En passant par Nîmes, un disciple se joint à lui, saint Honest. Ensemble, ils vont jusqu'à Pampelune, en Hispanie. Ils y rencontrent et consacrent le futur saint Firmin. Honest subit le martyre, et Saturnin, accompagné d'Hilaire, son futur successeur, revient sur ses pas pour s'arrêter à Toulouse. Saturnin sillonne la région à des fins d'évangélisation.
En 250, attribuant le silence des oracles à ses passages fréquents devant le Capitole (temple majeur de la cité antique) des prêtres païens lui demandèrent d'honorer l'empereur en lui sacrifiant un taureau. Son refus valut à Saturnin d'être attaché au taureau du sacrifice. La légende raconte que le taureau, pris d'une rage folle, descendit à toute allure les marches du Capitole, traînant derrière lui l'évêque. Sa tête explosa sur les marches du temple(3).
Historique
Le nom ancien de la paroisse de Vauban était Saint-Sernin-en-Brionnais, jusqu’en 1725, année de l’érection en comté, par le roi Louis XV, des terres et seigneuries de Saint-Sernin et Boyer sous la dénomination de comté de Vauban en faveur d’Antoine le Prestre de Vauban, Lieutenant-Général des armées et neveu de l’illustre Maréchal de Vauban, issu de la branche cadette de cette maison. Il avait épousé Anne-Henriette de Busseul, fille unique de François-Gabriel de Busseul, comte de Saint-Sernin, l’une des plus anciennes maisons de Bourgogne.
Sous l’Ancien Régime, la paroisse, sous le vocable de saint Saturnin ou saint Sernin, évêque de Toulouse au IIIe siècle, faisait partie de l’archiprêtré de Charlieu (anciennement Beaujeu) au diocèse de Mâcon, était sous le patronage de l’abbaye de Saint-Rigaud. Plusieurs hameaux étaient triennaux entre Saint-Laurent-en-Brionnais, Vareilles et Vauban. En 1841, le hameau de Mussy, de Saint-Christophe-en-Brionnais, fut rattaché à Vauban.
Description architecturale
L'église paroissiale, au cœur du bourg, a conservé sa double travée de chœur et son abside romanes. La nef et le clocher, eux, datent du XIXe siècle. L'église de Vauban n'a jamais fait l'objet d'une étude complète de ses sources et de son architecture. Jean Virey la décrit en 1935, et Matthias Hamann, en fait une description plus précise en 2000. En 1992, les auteurs de Si Vauban m'était conté mentionnent plusieurs documents des XIXe et XXe siècles, malheureusement sans donner leurs références ; ils pourraient provenir des archives municipales(4). Dans les études plus récentes, l'église est surtout évoquée pour ses chapiteaux sculptés. Neil Stratford, Edson Armi et Matthias Hamann soulignent le lien avec les chapiteaux de Saint Laurent-en-Brionnais, et les portails de Châteauneuf et de Vareilles. Pour ce qui est de l'iconographie, les chapiteaux de Vauban ont été étudiés par Marcello Angheben(5).
L'église est orientée. L'abside et la double travée de chœur romanes sont conservées en élévation, et la nef peut être restituée grâce aux sources modernes. La nef unique actuelle date du XIXe siècle, elle possède cinq travées. Chaque travée, de plan barlong, est voûté par des arcades qui s’entrecroisent et séparé par des arcs en cintre surbaissé. De chaque côté, cinq larges baies en plein cintre éclairent la nef.
Le procès-verbal de la visite de 1746 donne des indications sur la nef ancienne. Il s'agissait d'une nef unique, longue de 40 pieds, soit 13 m, et large de 20 pieds, soit 6,50 m. La nef d'origine était donc à peine plus large que la double travée de chœur (environ 1 m d'écart) et plus courte d'environ deux travées par rapport à la nef actuelle. Ses proportions étaient en harmonie avec le chœur ce qui n'est pas le cas de la nef actuelle. En 1746, la nef possédait sept baies, peut-être trois dans chacun des murs gouttereaux et une en façade. Elle n'était pas voûtée.
La double travée du chœur
Les deux travées du chœur ne sont pas observables à l'extérieur, car elles sont encadrées par une chapelle et une sacristie tardives.
À l'intérieur, la travée de chœur occidentale est encadrée par quatre supports composés d'une colonne engagée contre un dosseret. Ces supports reçoivent la retombée des arcs à double rouleau encadrant la travée à l'ouest et à l'est. L'arc occidental est en cintre brisé tandis que l'arc oriental est en plein-cintre. Les murs nord et sud présentent chacun une arcade murale, légèrement brisée, portée par des colonnes engagées qui ne prennent pas appui sur le sol mais sur de petites trompes situées à environ 1,20 m du sol. Cette disposition est unique en Brionnais. La travée est couverte d'un berceau plein-cintre, plus élevé que celui de la travée orientale.
La travée de chœur orientale est construite sur un schéma assez semblable à la précédente. À l'est, on ne retrouve pas les colonnes engagées dans des dosserets : l'arc en plein-cintre qui sépare la travée de chœur de l'abside repose sur les légers décrochements que dessine l'abside dont la largeur est inférieure à celle de la travée de chœur. Contre les parois nord et sud, on retrouve une arcade murale en cintre brisé.
L’abside est éclairée par trois baies en plein-cintre modernes. Elle est voûtée en cul-de-four et épaulée par deux contreforts.
Le clocher, de plan carré, s’élève au-dessus de la travée de chœur occidentale. Il date du XIXe siècle. Il comporte deux étages de baies en plein cintre. Le portail occidental possède un tympan nu encadré par une archivolte en plein cintre retombant sur des colonnettes dont les chapiteaux sont ornés de motifs végétaux et animaux.
Une chapelle rectangulaire est construite au sud. Elle se déploie sur toute la profondeur de la double travée de chœur. Elle communique avec la travée orientale par une arcade. Elle est éclairée par deux baies percées dans son mur sud, et possède une porte à l'est. Elle est voûtée en berceau plein-cintre porté par un doubleau au centre. Elle est épaulée par trois contreforts disposés le long du mur sud.D'après les auteurs de Si Vauban m'était conté, cette chapelle fut construite en 1496 par Charles de Busseul, seigneur de Saint-Sernin(6).
En résumé
Dans le dernier tiers du XIIe siècle, l'évêque de Mâcon donne l'église de Vauban à l'abbaye de Saint-Rigaud. La double travée de chœur et l'abside romanes sont conservées et une nef unique peut être restituée. L'organisation tripartite des parties orientales (deux travées de chœur + une abside) suit parfaitement les prescriptions les plus anciennes en matière de liturgie, encore d’actualité à l’époque romane. Néanmoins, on comprend mal son utilisation dans une simple église rurale comme Vauban. Anelise Nicolier suggère que la double travée de chœur ait été un moyen de souligner visuellement le caractère sacré de cet espace. En effet, le volume compartimenté des parties orientales, avec sa succession d'arcades, était en rupture complète avec le volume simple de la nef.
Inventaire décor & mobilier
La statuaire en plâtre polychrome de style Saint-Sulpice est relativement abondante. Elle représente le curé d’Ars, le Sacré-Cœur, Notre-Dame de Lourdes, saint Antoine de Padoue, sainte Catherine, saint Jean-Baptiste, saint Louis Marie Grignion de Montfort, saint Michel terrassant le Dragon, saint Paul, saint Pierre, sainte Anne et la Vierge Marie enfant, sainte Jeanne d’Arc, sainte Marguerite Marie, sainte Thérèse de Lisieux, deux statues d’évêques et une Vierge reine à l’Enfant. De part et d’autre de l’entrée du chœur, on trouve l’autel du Sacré-Cœur à gauche, et l’autel de la Vierge à droite.
Les manteaux de ces statues sont ornés de pierreries. Le chemin de croix, très orignal et très esthétique, est peint sur métal. Trois tableaux qui ont été donnés par la famille Lorton représentent l’apparition du Sacré-Cœur à Marguerite-Marie, celle de Notre-Dame-de-Lourdes à Bernadette, et celle de Notre-Dame de la Salette aux deux jeunes bergers.
Dans le vitrail de la façade, on trouve la représentation de saint Saturnin, patron de la paroisse. On trouve, en fin, des plaques commémoratives des soldats tués pendant les deux guerres mondiales, ainsi qu’une plaque commémorant les soldats prisonniers (1939-1945), tous de retour à la fin du conflit.
Renovations, état &calssement
- État en 17051
« Il n'y a point d'église si mal ornée ni réparée ». - État en 17462
Il semble tout à fait satisfaisant tant pour les peintures, le pavé, les vitres. La couverture a besoin de quelques réparations. - Travaux de 1810
Le 29/01/1810, le conseil municipal accepte la proposition de Jacques Anne Joseph Le Prestre de financer la construction d'une tribune dans l'église. Le projet est détaillé dans une délibération du conseil municipal en date du 28/12/18093. La tribune doit servir à agrandir l'église « dont le vaisseau est si petit qu'il ne peut contenir le nombre des habitants qui se présentent pour assister aux offices ». La tribune sera construite « au fond de l'église, sur toute sa largeur, de la profondeur de 14 pieds ou quatre mètres soixante-quatre centimètres ». - Travaux de 18224
Construction de la sacristie et agrandissement des baies de l'abside. - Travaux de 18545
Construction d'une nouvelle nef. L'article 16 du cahier des charges, rédigé le 06/04/1853, explique le déroulement du chantier : « En 1853, il ne sera fait que la partie [de la nouvelle nef] qui est en prolongement sans démolir la nef actuelle, excepté toutefois le mur de la façade, mais alors il sera tenu de fermer ladite nef pendant l'hiver par une clôture provisoire, et en 1854, la nef sera démolie et reconstruite avant le délai fixé ». - Travaux de 18856
Réparation du beffroi. - Travaux de 18907
Aménagement du clocher et ouverture d'une porte extérieure. - Travaux de 18978
Réfection de la toiture du chœur et réparations au clocher. - Travaux de 19029
Enduit et peinture dans le chœur. Le peintre est Ducarre Collaudin de La Clayette. - Travaux de 199010
Reprise des enduits extérieurs de la nef, de la chapelle et de la sacristie. - Travaux de 2007-200811
Le mauvais état général de l'édifice avait été constaté dans une étude réalisée en octobre 2004 par le CAUE de Saône-et-Loire : infiltrations par les toitures ; remontées d'humidité dans les murs dommageables pour les peintures, les menuiseries et le mobilier; dévers du mur gouttereau sud; fissure du linteau du portail occidental; usure des contreforts du chevet; vitraux à restaurer; installation électrique à rénover; remise en état du mobilier.
Les projets et marchés, sous le contrôle du SDAP de Saône-et-Loire, ont été élaborés par Philippe Blondin, architecte du patrimoine. Les travaux ont consisté essentiellement en la pose de cinq tirants entre les murs gouttereaux, la réfection complète de la charpente et de la couverture, l'assainissement des murs par drainage sur tout le pourtour de l'église. À l'intérieur, le décor peint réalisé en 1902, très dégradé, a été supprimé. Des sondages effectués par Laurence Blondaux n'ayant pas fait apparaître de décor ancien intéressant, la totalité de l'édifice a été badigeonnée à neuf, les chapiteaux romans compris. Les vitraux ont été révisés et remis en plomb. Le mobilier et les luminaires ont été restaurés, les menuiseries réparées et repeintes.
Patrimoine local
Château de Saint-Sernin-en-Brionnais (Vauban)
Le site se trouve à 300 m au nord de l'église. La maison forte érigée sur une faible hauteur, fut détruite au début du XVIIIe siècle pour être remplacée par un nouveau château. Le projet retenu semble être celui du 15 juin 1704, dont un croquis des élévations donne une idée. Il était composé d’un corps de logis rectangulaire, élevé sur deux niveaux et un étage de comble à la Mansard, et de deux ailes sur arcades, surmontés de combles à la Mansard, formant une cour intérieure, joignant la basse-cour et le grand bâtiment des communs. Il fut lui aussi entièrement démoli en 1855, hormis le porche d’entrée du parc et une partie des communs réutilisés comme bâtiments agricoles. L’ancienne maison forte était composée d’un grand corps de logis et d’un pavillon cantonnés de tours circulaires, entourés de douves avec pont-levis et pont-dormant. Les douves sont encore mentionnées en 1760. (https://gorria.fr/Cecab/cecab.html?)
Notes
1 Le texte sur l’église de Vauban a été rédigée d’après la notice : Nicolier, Anelise, La construction d’un paysage monumental religieux en Brionnais à l’époque romane, thèse de doctorat, Lyon 2, Tome 3, Vol. 3, Corpus, 2015, p. 376-390.
2 TAVERDET, Gérard, Noms de lieux de Bourgogne, éditions Bonneton, Paris, 1994, p. 208.
3 https://fr.wikipedia.org/wiki/Saturnin_de_Toulouse
4 VIREY 1935 ; HAMANN 2000 a ; MERLE ET AL. 1992.
5 STRATFORD, SAULNIER 1984; STRATFORD 1990; ARMI 2000; HAMANN 2000 a ; ANGHEBEN 2003.
6 MERLE ET AL. 1992, p. 109.
7 ADSL-G 77.
8 DECHELETTE (éd.), 1898-1902, t. 7, p. 375-384.
9 Cette archive est reproduite dans MERLE ET AL., 1992, p. 114.
10 MERLE ET AL. 1992, p. 116.
11 ADSL - 0 2311.
12 MERLE ET AL. 1992, p. 117.
13 Idem
14 Idem
15 Idem.
16 NICOLIER 2010 b, p. 90 : informations communiquées par la municipalité de Vauban.
17 NICOLIER 2010 b, p. 90 : informations communiquées par la municipalité de Vauban.
Sources
- 1167-1184 L'évêque de Mâcon, Étienne de Bâgé, donne l'église Saint-Saturnin à l'abbaye de Saint-Rigaud, ainsi que le droit de présentation à sa cure, par une charte passée publiquement à Cluny, lors d'une rencontre entre l'abbé Geoffroy de Saint-Rigaud et l'évêque de Mâcon, accompagné par son doyen et son archidiacre. v. 1167-1184 L'évêque de Mâcon, Étienne de Bâgé, donne l'église Saint-Saturnin à l'abbaye de Saint-Rigaud, ainsi que le droit de présentation à sa cure, par une charte passée publiquement à Cluny, lors d'une rencontre entre l'abbé Geoffroy de Saint-Rigaud et l'évêque de Mâcon, accompagné par son doyen et son archidiacre.[...] ecclesiam que dicitur Sanctus Saturninus [...].Source : ADSL- H 143/1 ; charte reproduite dans CUCHERAT 1853, p. 71Biblio : RAMEAU s.d., p. 258 ; Fiche de pré-inventaire 1970 ; NICOLIER 2010 b, p.88Remarque : cette charte a été rédigée sous l'épiscopat d'Étienne de Bâgé donc entre 1167 et 1184. Le scribe, un certain Wido de Fiai, a également rédigé un acte daté du 27/10/1173 (Cluny 4244} et un autre acte en 1180 (Cluny 4280}.
- 1296 L'évêque de Mâcon nomme un curé de Saint-Sernin, sur la présentation de l'abbé de Saint-Rigaud. Source : ADSL- H 144 / 16Biblio : NICOLIER 2010 b, p. 88
XIVe Mention de I'ecclesia Sancti Saturnini de Cray. Diocèse de Mâcon, archiprêtré de Beaujeu. Patron : abbé de Saint-Rigaud.Source : Pouillé antérieur à 1412 et compte du XIVe siècle - 1513 Mention de I'ecclesia Sancti Saturnini, à la présentation de l'abbé de Saint Rigaud.Source : Pouillé de 1513
- 1612 Visite pastorale par l'évêque de Mâcon Gaspard Dinet.Source : BM Dijon - ms. 824 (source que nous n'avons pas consultée)Biblio : RAMEAU, s.d., p. 258
- 1672 • Visite pastorale de l'église Saint-Saturnin par l'évêque de Mâcon Michel Colbert de Saint-Pouange. Procès-verbal pour le spirituel. Collateur : abbé de Saint-Rigaud.Source : ADSL-4G 6Biblio : RAMEAU s.d., p. 258-259; Fiche de pré-inventaire 1970 (ADSL - 5Fi 561); MERLE ET AL. 1992, p. 109
- 1705 Visite pastorale de la paroisse Saint-Sernin par !'archiprêtre de Charlieu Jean Chavanes.Source : ADSL- G 77Biblio : RAMEAU s.d., p. 259 ; Fiche de pré-inventaire 1970 ; MERLE ET AL. 1992,p. 109 ; NICOLIER 2010 b, p. 89
- 1746 Visite pastorale de la paroisse Saint-Sernin-de-Vauban par l'évêque de Mâcon Henri-Constance de Lort de Sérignan de Valras. Nominateur : abbé de Saint-Rigaud.Source éditée : DECHELETTE (éd.), 1898-1902, t. 7, p. 375-384Biblio : RAMEAU s.d., p. 259 ; Fiche de pré-inventaire 1970 ; MERLE ET AL. 1992,p. 110 ; NICOLIER 2010 b, p. 89
- 1757 Réponse donnée par le curé lors de l'enquête lancée pour établir la carte de Cassini.Source éditée : DESSERTENNE, GEOFFRAY (éd.), 2010, p. 288
- 1826 Représentation de l'église sur le cadastre.Source : ADSL- cadastre napoléonien, section Cl, n° 187
- v. 1827-1870 Plan de l'église dessiné par l'abbé Devoucoux (1804-1870). Fig. 2.Source : Société éduenne - Carnet de voyage 3Remarque : chronologiquement, ce plan fut réalisé après le relevé du cadastre de 1826, car la sacristie figure sur le dessin de l'abbé Devoucoux alors qu'elle est absente sur le cadastre. En revanche, il est difficile de dire si ce dessin est antérieur ou non aux travaux de 1854. Quoi qu'il en soit le dessin semble fautif, puisque le mur gouttereau sud est placé dans le prolongement du mur sud de la chapelle, ce qui ne fut vraisemblablement jamais le cas.
- 1853-1858 Construction d'une nouvelle nef plus grande. Dans un courrier du 21/11/1852, le maire se plaint au préfet du manque de place dans l’église :« Depuis longtemps nous gémissons d'être entassés dans cette église : outre l'inconvénient d'être pressés les uns sur les autres, l'air y est bien vite corrompu, ce qui engendre de fréquentes maladies, aussi l'agrandissement que nous avons l'honneur de soumettre à votre approbation, est-il vivement désiré de tous les habitants». L'architecte André Berthier est contacté le 26/11/1852, et ses plans sont approuvés le 09/03/1853. Les travaux sont adjugés à Jean Baudron, entrepreneur à Baudemont, le 28/04/1853. Le cahier des charges prévoyait la fin des travaux pour le 01/08/1854. Il ne semble pas que les délais aient été tenus, car le décompte des travaux est dressé par l'architecte le 20/10/1858.Source : ADSL- 0 2311Biblio : Fiche de pré-inventaire 1970 ; MERLE ET AL. 1992, p. 116-117; DURIX P. 2000, p. 318; HAMANN 2000 a; NICOLIER 2010 b, p. 88
- Av. 1948 Photographies du chevet de l'église, lequel était alors recouvert par un enduit.Source : ADSL - 6 Fi 3702 (v. 1922) ; DRAC Bourgogne - CRMH, dossier de protection (avant 1948)
- 1950 Les chapiteaux du chœur sont inscrits au titre des MH.Source : base Mérimée
- 1991 Plans réalisés par les étudiants de la Faculté d’architecture de l’Université polytechnique de Gdansk (Pologne).Source : CEP