Eglise Saint-Pierre-aux-liens

Adresse Le Bourg, 71800 Curbigny, France
Teritoire Le Charolais Brionnais
Coordonnées géographique 4.31062, 46.308
Paroisse de rattachement Paroisse Sainte-Marie-Sous-Dun
Protection Monuments historiques Non
CurbignyVueGenerale

Présentation

L’église Saint-Pierre-aux-liens est située sur la commune de Curbigny, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Administrativement, la commune de Curbigny fait partie du canton de Chauffailles et de la Communauté de communes de La Clayette-Chauffailles en Brionnais. L'église paroissiale, au cœur du bourg, conserve son chevet roman mais la nef a été reconstruite au XIXe siècle.

Du point de vue étymologique, Curbigny pourrait venir d’un nom d’homme Corbinius (2).

Saint Pierre est l’un des deux premiers apôtres appelés par Jésus. Malgré son rôle considérable dans la fondation de l’Eglise, sa vie est mal connue. Il était pêcheur sur le lac de Génésareth avec son frère André. D’abord appelé Simon, l’aîné reçoit du seigneur le nom de Pierre, signe de son rôle dans la construction de l’église à venir. Jusqu’à l’Ascension, sa vie se confond avec celle de Jésus. Après la Pentecôte, l’apostolat de Pierre se déroule en Palestine et en Asie Mineure, où il fait de nombreux miracles et conversions. Chef de la première communauté chrétienne de Jérusalem, il est mis en prison par Hérode, puis délivré par un ange. Vers 44, Pierre part pour Rome, où il reste jusqu’à la fin de sa vie, organisant l’Eglise romaine, dont il aurait été le premier évêque.

Sa mort est située tantôt en 64, tantôt en 67, le même jour que celle de Paul, lors des grandes persécutions de Néron. Pierre aurait été crucifié. Pierre est l’un des saints les plus importants et les plus populaires du christianisme. À la fois « prince des Apôtres », lieutenant du Christ, portier du Paradis au Ciel, il fait l’objet depuis longtemps d’un culte considérable et universel. Après celui de Jean, son nom de baptême est le plus répandu.

 Le calendrier romain général, jusqu'à sa révision par le pape Jean XXIII en 1960, indiquait le 1er août comme fête de Saint-Pierre-aux-Liens. Dans l'Église orthodoxe le 16 janvier est la fête des « Chaînes de saint Pierre ». Cette fête rappelle l'épisode raconté dans les Actes des Apôtres au chapitre 12 : alors que Pierre est dans une prison de Jérusalem, un ange vient le délivrer et faire tomber ses liens. Il peut alors, croyant avoir rêvé, revenir chez ses amis, à leur grande surprise (3).

Historique

La paroisse de Curbigny est attestée dès la fin du Xe siècle, et ce territoire est également qualifié de villa dans une charte du cartulaire de Paray datant du XIe siècle (4). Les lieux-dit La Segaude et Le Bois de la Garenne ont été rattachés à la Clayette en 1850, mais ils appartenaient auparavant à Curbigny (5).

La paroisse de Curbigny était sous la dépendance de l’abbaye de Cluny, par l’intermédiaire du Prieur de Paray-Le-Monial qui en était le patron et avait la nomination du curé ; elle faisait partie de l’archiprêtré de Bois-Sainte-Marie. Au XVIIIe siècle, elle avait pour seigneur principal le marquis de Drée qui partageait les droits de justice avec le seigneur voisin de la Clayette. La terre de la Bazole qui avait appartenu longtemps à la famille de Damas avait été achetée en 1748 par Gilbert de Drée lequel l’avait fait ériger en marquisat sous le nom de Drée en 1769 (6).

Description architecturale

L’église de Curbigny est orientée. Elle a conservé de l’époque romane, l’abside, le transept et le clocher. La nef unique actuelle date de 1889. Elle est l'œuvre de l’architecte Adrien Pinchard. Les motifs invoqués pour justifier la destruction de la nef romane furent son mauvais état, ses dimensions trop restreintes et, plus curieusement, son manque d'harmonie avec les parties orientales. Comment expliquer que la nef romane s'accorde mal avec le chœur roman ? Les archives révèlent que la nef romane avait subi, quarante ans avant l'intervention d'Adrien Pinchard, un profond remaniement. Suivant les plans de l'architecte Claude Berthier, plafond (7), charpente et toiture avaient été retirés, les murs exhaussés de 2,30 m, une voûte construite, les baies anciennes bouchées et trois nouvelles percées, enfin charpente et toiture avaient été reposées(8). Le but de ces travaux, outre la remise à neuf de la couverture et de la charpente, était de « dégager les arcs du chœur » et « donner plus de hauteur à la nef ».

Adrien Pinchard conçut un vaisseau deux fois plus long que l'original. C'est sans doute la nef d'origine qui figure sur le cadastre de 1826. La nef actuelle comporte quatre travées voûtées en berceau, et séparées par des arcs doubleaux en cintre surbaissé retombant sur de courts pilastres. Elle ouvre sur un transept roman réduit. Les quatre arcs qui encadrent la croiséesont en cintre brisé. L'arc triomphalet l'arcade orientale sontà double rouleau, et leur rouleau interne est porté par des colonnes engagées surmontées de chapiteaux sculptés. La croisée est couverte d'une coupole sur trompes.

L’abside voûtée en cul-de-four est éclairée par trois fenêtres modernes surmontées d’arcatures en plein cintre. A l’extérieur, les murs de la nef sont épaulés de contreforts à glacis. Le portail d’entrée est surmonté d’une archivolte en plein cintre, encadrant un tympan sculpté orné d’une croix entourée de rinceaux.

Le clocher roman s'élève sur le transept. Il est surmonté d’une pyramide couverte d’ardoises. Au-dessus d'une souche aveugle, il y a un niveau de baies qui comprend une baie géminée par face.Les arcs en plein-cintre des baies sont à double rouleau et portés par des colonnettes à chapiteaux sculptés ; au centre, la retombée s'effectue sur des colonnettes jumelées l'une derrière l'autre.

Une chapelle est édifiée au sud du transept avec lequel elle communique par une arcade. Elle possède aussi une porte percée dans son mur sud. Elle n’est pas romane et est attestée dans les visites des années 1690 sous le vocable de Saint-Jean-l’Evangéliste (9), et elle figure sur le cadastre de 1826. Partiellement démolie lors des travaux de 1889 dirigés par Adrien Pinchard, elle sera reconstruite. D'ailleurs, sur le linteau de sa porte est gravée la date de 1890. La sacristie, située au nord du transept, a également été construite en 1889 par l'architecte Adrien Pinchard.

  • ArcsRomans
  • BrasDuTransept 1
  • BrasDuTransept 2
  • Chapelle
  • ChapiteauSculpte 1
  • ChapiteauSculpte 2
  • ChapiteauSculpte 3
  • ChapiteauSculpte
  • ChevetEtClocher 1
  • ChevetEtClocher 2
  • ChevetEtClocher 4
  • Clocher
  • CoupoleSurTrompes
  • DallageNef
  • Elevation
  • Facade
  • LaNef 1
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  • LaNefVueSurLeChoeur
  • LaNefVueSurLePortailEntree
  • LeChoeur 1
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  • ModillonsSculptes 1
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  • ModillonsSculptes 9
  • PilastreSculpte 1
  • PilastreSculpte 2
  • PilastreSculpte 3
  • PilastreSculpte 4
  • PilastreSculpte 5
  • Plaque
  • PlaqueCommemorative1914 1918
  • PortailPrincipal
  • PorteLaterale
  • PorteSacristie
  • VueGenerale 1
  • VueGenerale 2
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  • VueGenerale
  • VuesLaterales 1
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  • VuesLaterales 3

Plans architecturaux

  • CurbignyCoupesLongitudinales
  • CurbignyCoupesTransversales
  • CurbignyPlanAuSol

Inventaire Décor & Mobilier

Matthias Hamann et Edson Armi soulignent combien les chapiteaux et les modillons de Curbigny sont originaux et difficilement comparables aux autres sculptures du Brionnais (10).

Le décor de Curbigny n'est pas l'œuvre d'un sculpteur chevronné, mais peut-être le travail d'un tailleur de pierre. Dans ces conditions, les comparaisons sont difficiles au sens où il a pu s'inspirer de modèles très divers.D’étranges petits personnages au corps grêle, surmontés de grosses têtes, grouillent sur les chapiteaux du chœur. On retrouve ce type de figures dans l’abside et sur les modillons extérieurs qui soutiennent la corniche.

Le mobilier est intéressant, notamment les deux autels de part et d’autre de l’entrée du chœur, celui de droite dédié à la Vierge Marie, celui de gauche à saint-Pierre-aux-liens, patron de la paroisse. La statuaire en plâtre de style Saint-Sulpice représente le curé d’Ars, Notre-Dame du Rosaire, saint Antoine de padoue, saint Joseph, saint Laurent, saint Louis et sainte Thérèse de Lisieux. Un beau motif en fer forgé supportant le crucifix surmonte l’entrée du chœur. On trouve également une plaque commémorative des soldats de la Grande Guerre. Les vitraux de l’abside qui représentent le Bon Pasteur, la Vierge et saint Jean ont des coloris harmonieux.

En conclusion : L’église de Curbigny a conservé son chevet roman. Deux auteurs ont décrit l’édifice : Raymond Oursel en 1956 et Matthias Hamann en 2000 (11). Ces deux descriptions sont très complètes, mais Matthias Hamann procède à une analyse plus fine du décor sculpté, il s'appuie notamment sur des observations faites parEdson Armi. Raymond Oursel attribue l'église au roman tardif, en raison de « l'extrême brisure de certains arcs, le style des chapiteaux qui trahissent l'afféterie et un véritable épuisement, la présence et la dissymétrie systématique des pilastres des arcatures ». Matthias Hamann, lui, situe la construction vers 1130, en se fondant sur les moulures des tailloirs, la présence de pilastres cannelés, les similitudes entre le décor sculpté de Curbigny et des chapiteaux du transept de Paray.

 

  • AutelDeLaVierge
  • AutelDeSaintPierre
  • AutelDetails 1
  • AutelDetails 2
  • AutelMajeur
  • CheminDeCroix
  • CureD ArsDetail
  • DetailAutel
  • LaSainteFamille
  • LeCureD Ars
  • Oculus
  • saint Louis
  • SaintAntoineDePadoue
  • SainteThereseDeLisieux
  • SaintJoseph
  • SaintLaurent
  • SaintPierre
  • VitrauxHistories 1
  • VitrauxHistories 2
  • VitrauxHistories 3

Visites

L’église est ouverte à la visite.

Iconographie ancienne

  • EgliseEtMonumentAuxMorts
  • LeChevet
  • NefCurbignyEnTravaux
  • VueGenerale

Plans cadastraux

  • CadastreAncien
  • CadastreModerne

Actualités de la Commune

La Mairie :

Le Bourg 71800 Curbigny

Tél : 03 85 28 29 88

Courriel : mairie.curbigny@wanadoo.fr

Patrimoine local

Le château de Drée :

Le château de la Bazole prend le nom de château de Drée en 1769. Le site se trouve à 1 500 m au nord de l’église actuelle. Le château en forme de U, autour d’une petite cour, est constitué d’un corps de logis principal, muni de deux ailes en retour d’équerre, cantonnées d’un pavillon. De l’ancien château fort de la Bazolle, élevé sur la plate-forme attenante au château actuel, côté ouest, il ne reste aucune trace. Le propriétaire actuel a découvert des restes de fondation, des murs très épais, lors de travaux de drainage, dans le parc attenant au château. La construction du nouveau château a été entreprise vers 1620 par Charles de Blanchefort de Créquy. Il fut vendu en 1748 à Etienne de Drée, lequel acheva, avec l’aide de l’un des frères Caristie, architecte, la décoration intérieure et fit ériger la terre de la Bazolle en marquisat sous le nom de Drée. (https://gorria.fr/Cecab/cecab.html?)

Racheté en 1995 par M. Ghislain Prouvost, le château qui était alors dans un état déplorable est entièrement restauré, de même que les jardins. Cet ensemble exceptionnel, ouvert à la visite dès 1997, mérite largement son surnom de « petit Versailles » du Brionnais. Les façades et toitures du château, des communs et des deux pavillons octogonaux à l’entrée, ont été inscrits au titre des Monument historiques en 1959. Les jardins à la française, étagés en terrasses et agrémentés de magnifiques sculptures, ont reçu le label « jardin remarquable ».

Le château de Drée se visite d’avril à octobre. (https://chateau-de-dree.com/)

  • ChateauDeDree

Toutes les images

Notes

1 :Le texte sur l’église de Curbigny a été rédigée d’après la notice : Nicolier, Anelise, La construction d’un paysage monumental religieux en Brionnais à l’époque romane, thèse de doctorat, Lyon 2, Tome 3, Vol. 1, Corpus, p. 393-407, 2015.

2 : TAVERDET, Gérard, Noms de lieux de Bourgogne, éditions Bonneton, Paris, 1994, p. 52.

3 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_(ap%C3%B4tre)

4 : Paray 25 : villa Corbiniaco.

5 : NADEL 1989, p. 123 ; MICHAUDON 1998, p. 100.

6 : COURTEPEE, BEGUILLET 1967 (1e éd. 1774), t.3, p. 122-123

7 : Le plafond avait déjà fait l'objet de réparations à la fin du XVIIe siècle : en 1690, le visiteur signale qu'une partie du lambris de la nef est tombé car une poutre était pourrie. Ceci a « un peu altéré » le couvert. En 1694, le visiteur constate que les réparations n'ont toujours pas été effectuées. Mais en 1696, le curé indique qu'il vient de réaliser les travaux (ADSL - G 935, pièces 14, 16, 18).

8 : La voûte est construite en planches, lattes et plâtre.

9 : ADSL- G 935, f0 14-16.

10 : ARMI 1983, p. 175 ; HAMANN 2000.

11 : OURSEL R. 1956, p. 199-201 ; HAMANN, 2000.

Sources

  • Mention de Corbiniacus dans un pouillé de la fin du Xe siècle. Diocèse d'Autun, archiprêtré de Matour.    •  Mention de Corbiniacus dans un pouillé de la fin du Xe siècle. Diocèse d'Autun, archiprêtré de Matour.Source : Pouillé 1Biblio : OURSEL R. 1956, p. 199 ; HAMANN 2000 a
  •  V. 1080-90 Geoffroy de Chassagne donne au prieuré de Paray l'église Saint-Pierre et la chapelle Saint-Martin de Curbigny, ainsi que l'église d'Ouroux. Il est stipulé que les redevances dues au cimetière de Curbigny continueront d'être utilisées pour les réparations du château.In villa Corbiniaco, aecclesiam Sancti Petri cum cimiterio ac presbiteratu, et mansum secretarii aecclesiae cum capella Sancti Martini ac omnibus sibi pertinentibus.Source : Paray 25Biblio : CHARMASSE 1909, p. 89-90 : « L'église sous le vocable de saint Pierre, cum cimiterio et presbiteratu, était la propriété de Geoffroy de Chassagne, qui la donna au prieuré de Paray, ainsi qu'un manse et une chapelle de Saint­ Martin attribués à l'usage du sacristain, et mansum secretarii aecclesie cum capella Sancti Martini. Ce don était du reste fait au prix de 60 sous que Geoffroi reçut du prieur : Gau/redus et uxor ejus LX solidos a domno Hugone perceperunt. Le prévôt reçut lui-même une somme de 30 sous pour les revenus qu'il percevait du fait de sa prévôté : Duranno praeposito qui hoc donum /audavit et ea quae de sua praepositura erant Deo obtulit ac XXX solidos accepit. Enfin, il fut stipulé que le prêtre, qui possédait ce bénéfice conserverait sa vie durant la moitié du revenu des églises de Curbigny et d'Ouroux et la totalité de celui de la chapelle de Saint-Martin : Durannus presbiter /audavit ... et il/am Sancti Martini in dominio » ; BSEB juillet 1927,p. 242-243 (article de J.-B. Derost) ; PEPKE 1992-1997 ; HILLEBRANDT 1994,p. 113 ; HAMANN 2000 a ; PERCHE 2002, t.2, p. 19 ; BEAUMONT 2012, t. 2, p. 434.
  • XIVe Mention de l'église Saint-Pierre de Curbigniacus. Patron : prieur de Paray.Source : Pouillé antérieur à 1312 ; la dépendance à Paray est confirmée parBibliotheca Cluniacensis, col 1753-1756 : ecclesia de Curbiniaco.Biblio : OURSEL R. 1956, p. 199 ; HAMANN 2000 a
  • 1671 Visite pastorale de l'église Saint-Pierre, sous l'épiscopat de Gabriel de Roquette. Nominateur : abbé de Cluny.Source : ADSL- G 916
  • 1681 Visite pastorale de l'église Saint-Pierre par !'archiprêtre de Bois-Sainte­ Marie. Collateur : abbé de Cluny.Source : ADSL- G 935 f0 13
  •  1690 Mémoires donnés par le curé au cours des années 1690.Source : ADSL- G 935, f0 17-20
  • 1690 Visite pastorale de l'église Saint-Pierre par !'archiprêtre de Bois-Sainte­ Marie. Nominateur : prieur de Paray.Source : ADSL- G 935 f0 14
  •  1691 Visite pastorale de l'église Saint-Pierre par !'archiprêtre de Bois-Sainte­ Marie. Collateur : abbé de Cluny.Source : ADSL - G 935 f0 16 (la date de 1694 portée au crayon de papier par un archiviste est erronée, on s'en aperçoit facilement en comparant l'âge du curé lors des visites de 1690 et 1691)
  • 1693 Visite pastorale de l'église Saint-Pierre par !'archiprêtre de Bois-Sainte­ Marie. Collateur : abbé de Cluny.Source : ADSL- G 935 f0 15
  • 1757 Réponse donnée par le curé lors de l'enquête lancée pour établir la carte de Cassini.Source éditée : DESSERTENNE, GEOFFRAY (éd.), 2010, p. 163
  • 1777   Devis dressé par Léonard Pommier le 14/08/1777. Adjudication des travaux à Jean Lathuillière le 30/09/1777. Les travaux concernent le carrelage, la reprise du lambris de la nef, le bouchage de trous dans les murs, les enduits dans toute l'église, la rénovation de la charpente et de la couverture.Source : ADSL- C 360 f037-39
  • 1826 Représentation de l'église sur le cadastre.Source : ADSL- Cadastre napoléonien, section A2, n° 180
  •  1845 Le maire et les habitants sollicitent l'aide de la reine pour effectuer des travaux dans l’église : « Cet antique monument est dans le plus pressant besoin de réparations de solidité ».Source : ADSL- 0 692
  • 1848 Travaux dans la nef : remplacement du plafond de la nef par une voûte, exhaussement des murs, percement de nouvelles baies, enduit et badigeon. Travaux dans les parties orientales : nettoyage des colonnes, pilastres et chapiteaux, enduit et badigeon. Devis dressé par l'architecte Claude Berthier le 01/09/1847, et décompte final établi par le même architecte le 17/12/1848.Source : ADSL- 0 692Biblio : Fiche de pré-inventaire 1969-1978 (ADSL- SFi 160) ; HAMANN 2000 a.
  •  1889 Construction d'une nouvelle nef. Devis dressé par l'architecte Adrien Pinchard le 12/12/1888. Travaux adjugés à Jean Jomain le 22/04/1889. Décompte dressé par A. Pinchard le 20/01/1890. Motifs de la reconstruction : le mauvais état de la nef, son manque d'harmonie avec les parties orientales, ses dimensions trop faibles.Source : ADSL - 0 692 ; une photo de l'église en travaux a été publiée dans DURIX P. 2000, p. 319, elle provient d'une collection privée.Biblio : Fiche de pré-inventaire 1969-1978 (ADSL- SFi 160) ; HAMANN 2000 a.